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La DGCCRF dresse le bilan de ses enquêtes pour l’année 2020, une année particulière y compris pour les fraudes qui ont dû rapidement adapter leur politique à la nouvelle réalité du marché : contrôles sur les masques et les gels hydroalcooliques, enquêtes sur la vente en ligne de produits “miracles” liés à l’épidémie (médicaments, faux tests de dépistage, huiles essentielles…).

Au vu de l’intérêt croissant des consommateurs pour les produits (notamment alimentaires) respectueux de l’éthique et de l’environnement, la DGCCRF s’est particulièrement intéressée à ce sujet en 2020. Elle a ainsi contrôlé :

  • la loyauté des mentions relatives au commerce équitable : s’il y a peu d’anomalies dans le cas des échanges Nord-Sud, elles sont au contraire nombreuses dans le cas du commerce Nord-Nord, les professionnels se montrant souvent peu informés de la réglementation applicable, notamment en termes d’étiquetage ;
  • la qualité des produits vendus en vrac : 46 % des professionnels contrôlés présentaient au moins une anomalie liée à l’information du consommateur, au contrôle des quantités vendues ou au respect des règles d’hygiène ; 
  • la “francisation” des denrées alimentaires : cette pratique consiste à présenter comme français des produits qui sont en réalité d’origine étrangère. Lors de ses contrôles, la DGCCRF a mis cette pratique en évidence pour des fruits et légumes, des champignons ainsi que du miel ; 
  • la lutte contre l’usurpation des signes de qualité : la DGGCRF rappelle qu’elle est moteur de cette lutte à l’échelle européenne.

Les fraudes ont également relevé de nombreuses non-conformités dans le secteur des aliments pour animaux, notamment en termes d’étiquetage :  défaut d’informations obligatoires, allégations fantaisistes ou non vérifiables, représentations d’aliments non présents dans le produit (magret de canard…).

Pour accéder à l’ensemble du rapport, c’est ici.

Visuel : DGCCRF

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