Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 5 min

Céline Le Stunff. D’après le site de la DGAl, 8 déc. 2008

Pour la troisième année consécutive, une enquête a été réalisée par le CREDOC, à la demande du ministère de l’agriculture et de la pêche, sur les perceptions des Français vis à vis de leur alimentation. Plus de 1000 personnes ont ainsi été interrogées cet été à leur domicile. Consommation, achats, habitudes, prix, santé, risques alimentaires, image de l’agriculture….Les principaux résultats, aujourd’hui dévoilés.

Il fallait s’y attendre : le contexte de forte inflation sur les produits alimentaires (+6,7% sur le poste alimentation en un an au moment de l’enquête) a fortement influencé les résultats de ce troisième baromètre.
L’attention portée aux prix dans ce secteur a beaucoup progressé en un an et se traduit par une baisse des dépenses alimentaires. Le hard discount progresse et les supermarchés/hypermarchés sont moins fréquentés. En revanche, les achats sur les marchés progressent légèrement, tout comme ceux effectués auprès des petits commerces. Dans un contexte de recherche de lien social, l’image des agriculteurs et petits commerçants est à la hausse.

On constate toutefois que le critère d’achat lié au label de qualité perd des points. Les français sont de moins en moins nombreux à accepter de payer plus cher pour des critères de qualité (signes officiels de qualité), avec garantie du respect de l’environnement et du bien être animal, et produit issu du commerce équitable.
Le prix, la proximité géographique, et la qualité des produits vendus sont les trois critères essentiels du choix d’un lieu d’approvisionnement. En un an, le critère du prix a progressé, alors que le celui de la qualité a diminué.

Dans un contexte mondial de crise alimentaire, la demande sociale vis-à-vis des pouvoirs publics est en premier lieu celle d’une politique de maintien des prix pour permettre à tous de se nourrir. Par rapport au baromètre de 2007, la dimension santé perd de son importance, notamment auprès des professions libérales et des cadres.

En revanche, apprendre à cuisiner, comme mesure d’éducation à l’alimentation se révèle comme valeur en hausse. Dans un contexte économique difficile conduisant au repli sur soi, l’apprentissage de la cuisine, traduisant un retour aux valeurs traditionnelles culinaires, reprend une place importante dans les priorités des Français.
Le risque alimentaire qui inquiète le plus en 2008 est la crainte des pesticides, ce risque a fortement progressé en deux ans. Enfin, dans un contexte très morose, les consommateurs accroissent leur confiance dans les petits commerçants et les agriculteurs dont l’image progresse fortement entre les deux enquêtes.

SOURCES

– Synthèse 2008 : [url@http://agriculture.gouv.fr/sections/thematiques/alimentation/fichiers-pdf/downloadFile/FichierAttache_5_f0/baromalim08synt.pdf]CLIQUER ICI[/url]
– Présentation 2008 : [url@http://agriculture.gouv.fr/sections/thematiques/alimentation/fichiers-pdf/downloadFile/FichierAttache_6_f0/baromalim08pres.pdf]CLIQUER ICI[/url]