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Amine EL-ORCHE. D’après American Journal of Clinical Nutrition, octobre 2016

Plusieurs études ont mis en évidence l’association entre la consommation d’aliments transformés et l’obésité. Cependant, il existe peu d’études prospectives à ce sujet.

Cette nouvelle étude a été menée auprès d’une cohorte de 8.451 adultes d’âge moyen, suivis pendant une durée moyenne de 8,9 ans.

Les auteurs ont évalué la consommation de denrées transformées : aliments et boissons prêts à manger, à boire, à chauffer et fabriqués essentiellement à partir de produits transformés. Le suivi a permis de relever 1.939 cas d’excès de poids et d’obésité. Après ajustement, les résultats ont montré que les sujets dans le quartile le plus élevé de consommation d’aliments ultra-transformés, en comparaison avec le quartile inférieur, affichaient un risque d’excès de poids ou d’obésité augmentée de 26%.

Le degré de transformation des denrées pourrait bien devenir une nouvelle façon d’évaluer le caractère obésogène de l’alimentation. Les auteurs suggèrent que d’autres études longitudinales soient réalisées pour confirmer ces résultats.
 

Référence : de Deus Mendonça, R., Pimenta, A. M., Gea, A., de la Fuente-Arrillaga, C., Martinez-Gonzalez, M. A., Lopes, A. C. S., & Bes-Rastrollo, M. (2016). Ultraprocessed food consumption and risk of overweight and obesity: the University of Navarra Follow-Up (SUN) cohort study. The American Journal of Clinical Nutrition, 104(5), 1433-1440.
http://ajcn.nutrition.org/content/early/2016/10/12/ajcn.116.135004.abstract