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L’Organisation des Nations Unies (ONU) vient de publier un nouveau guide sur les allergies alimentaires “Food allergies – Leaving no one behind”. En s’appuyant sur des études de cas au Japon, en Australie / Nouvelle-Zélande et aux USA, le guide vient rappeler l’importance du la gestion du risque allergène au niveau des autorités nationales, et notamment pour l’étiquetage sur les produits alimentaires. Les risques d’allergies alimentaires et les niveaux causant une allerginicité peuvent en effet varier selon les régions/pays et la prédominance de certaines allergies peut être plus forte dans certaines zones. Sachant qu’une centaine d’aliments dans le monde sont répertoriés comme pouvant causer une réaction allergique, on comprend aisément que les règles doivent être établies le plus localement possible en fonction des habitudes de consommation.

Au japon notamment, l’allergie au kiwi n’existait pas avant les années 60 et l’introduction de ce fruit dans le pays. De même, l’augmentation récente en Grande-Bretagne et en Irlande du Nord de la consommation de sarrasin de par sa perception d’ingrédient « santé » a entraîné l’apparition de l’allergie au sarrasin dans ces pays.

Il existe au niveau international des standards et notamment le “Codex General Standard for the Labelling of Prepackaged Foods” (1999) qui liste 8 allergènes majeurs devant être étiquetés sur les aliments. Ce standard du Codex n’a pas de valeur légale, il fait toutefois office de guide de référence au niveau international.

Ainsi avec la publication de ce nouveau guide, l’ONU met en évidence la difficulté d’établir une réglementation appropriée sur l’étiquetage des allergènes et s’appuie sur l’exemple de 3 zones géographiques pour identifier les bonnes pratiques en matière d’encadrement des allergènes.

 

Source : New FAO publication: Food allergies – Leaving no one behind – consulté le 09/04/21