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Une nouvelle étude menée par EIT Food sur la perception par les consommateurs des aliments ultra-transformés (AUT) a été publiée en février dernier. Elle a porté sur 10 000 consommateurs dans 17 pays européens.

 

Ce qu’il faut retenir de cette étude :

  • Une majorité des consommateurs (65%) s’inquiètent des risques sanitaires à long terme des AUT MAIS ils manquent de connaissances et de motivation pour les éviter. Il y a une nécessité de clarifier la définition des AUT auprès des consommateurs, notamment s’agissant de l’impact des procédés de fabrication.
  • Du côté des consommateurs soucieux de leur santé, la qualité nutritionnelle et la présence d’ingrédients chimiques dans les AUT préoccupent, mais même ces consommateurs continuent à penser qu’un faible part d’AUT dans le régime alimentaire ne pose pas de problème de santé.
  • Les raisons principales qui poussent à consommer des AUT sont sans surprise la praticité, le prix et le goût. S’agissant du goût, beaucoup de consommateurs préfèrent les AUT (dont la restauration rapide) au fait-maison.
  • Les consommateurs sous-estiment beaucoup la quantité d’AUT qu’ils ingèrent, ce qui rejoint le point mentionné plus haut sur la difficulté des consommateurs à identifier les AUT, surtout s’agissant d’aliments généralement perçus comme non ultra-transformés (yaourts sucrés, pains avec conservateurs et émulsifiants…).
  • Les alternatives végétales aux produits animaux sont globalement considérées comme des AUT, et plus particulièrement par les non-consommateurs de produits végétariens ou végans.
  • L’étude conclue que la volonté et la possibilité de réduire la consommation d’AUT sont limitées. Le manque de temps et de budget sont les principaux freins, et même si les consommateurs prennent conscience des potentiels enjeux de santé à long terme, la priorité au quotidien est donnée au goût et à la praticité.

 

Sur la base de ces constats, le rapport d’EIT Food émet des recommandations adressées aux autorités, fabricants et distributeurs. L’organisation prône une meilleure information des consommateurs et un étiquetage plus clair. Elle invite aussi la communauté scientifique à clarifier la définition des AUT et leur impact réel sur la santé à court et long terme. Enfin, elle suggère une clarification du statut d’AUT des alternatives végétales dans le cadre des recommandations nutritionnelles nationales.

 

 

Pour consulter le rapport complet : Ultra-processed foods – How do European consumers feel about ultra-processed foods?