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L’Efsa vient de publier un avis à propos des tests de digestibilité in vitro des protéines, dans le cadre de l’évaluation de l’allergénicité et de la sécurité des protéines issues de plantes génétiquement modifiées [NB : ces recommandations peuvent être utiles également dans l’élaboration de dossiers novel food relatifs à de nouvelles protéines]. L’avis met à jour le document d’orientation publié en 2017 sur l’allergénicité des plantes génétiquement modifiées (GM), dans lequel les experts estimaient que des données supplémentaires sur la digestibilité des protéines in vitro étaient nécessaires avant d’étoffer le document d’orientation à ce sujet.
Ainsi, une étape intermédiaire a été proposée pour évaluer l’utilité d’un test de digestion in vitro plus poussé, par rapport au test classique de résistance à la pepsine. Historiquement, la résistance à la dégradation par la pepsine est considérée comme une information utile à l’évaluation de l’allergénicité et de la toxicité des protéines exprimées par les plantes GM. Cependant, des preuves plus récentes n’indiquent pas que ce test soit un bon prédicteur du potentiel allergénique. En outre, il faut des méthodes plus fiables pour prédire le devenir des protéines dans le tractus gastro-intestinal et comment elles interagissent avec l’organisme (grande complexité du processus de digestion et d’absorption des protéines alimentaires).
Si le test de résistance à la pepsine reste intéressant pour fournir des informations sur la stabilité des protéines en conditions acides, d’autres méthodes peuvent être utilisées pour obtenir des données sur l’intégrité structurelle et / ou fonctionnelle des protéines.
Les experts formulent une série de questions de recherche à aborder pour progresser dans l’évaluation de l’allergénicité des protéines issues de PGM.
