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Crédits d’image : https://needpix.com/

Les choix en matière de nutrition humaine sont de plus en plus guidés par la dimension écologique. Cependant, l’interaction entre nutrition humaine et écologie est encore mal comprise. Intuitivement, une alimentation viable pour la planète peut être perçue comme bénéfique pour la santé humaine, mais les études de grande ampleur manquent à ce sujet.

Les données de consommations alimentaires de la cohorte française NutriNet-Santé ont été utilisées dans cette étude épidémiologique, menée par Louise Seconda et collaborateurs (unité EREN, France). Sur la base de la définition d’une alimentation durable par la FAO, un Sustainable Diet Index a été construit : un aliment a un score d’autant plus élevé qu’il est considéré comme durable. En considérant les consommations alimentaires, on peut établir pour chaque personne un Sustainable Diet Index « global ». Ce dernier score a ensuite été associé avec divers paramètres (poids, risque d’obésité).

Conformément à une idée intuitive, une association linéaire positive a été retrouvée entre le Sustainable Diet Index et la protection contre les risques d’obésité. Autrement dit, plus l’alimentation est durable, plus la protection contre l’obésité semble effective. Soulignons que les auteurs ont pris la peine d’ajuster ces associations sur de multiples facteurs confondants (activité physique et niveau d’éducation, entre autres).

Cette étude suggère donc que la dimension écologique est compatible avec la nutrition humaine. Une telle dimension peut potentiellement faire évoluer la définition d’une alimentation « idéale », qui correspond actuellement au fameux régime méditerranéen.

 

 

Article publié dans The American Journal of Clinical Nutrition en novembre 2019.

Lien de l’étude : https://doi.org/10.1093/ajcn/nqz259