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Clarisse Lemaitre. D’après eufic.org, février 2013.
Partout dans le monde, les initiatives se multiplient quant à l’étiquetage nutritionnel : qu’il soit en face avant (FOP) ou au dos (BOP) du produit, qu’il soit obligatoire ou volontaire, qu’il soit sous forme de tableau nutritionnel ou qu’il comporte un logo, l’étiquetage nutritionnel a pour objectif d’informer le consommateur sur la qualité nutritionnelle du produit qu’il achète. Bien qu’il semble illusoire de vouloir l’harmoniser au niveau mondial, l’EUFIC (Conseil Européen d’Information sur l’Alimentation) rappelle quelques grands principes nécessaires à l’élaboration de l’étiquetage nutritionnel.
Les politiques en matière d’étiquetage devraient toujours être basées sur des preuves scientifiques, le principal enjeu étant de déterminer quel type d’étiquetage rend le mieux compte du profil du produit. D’autre part, il est important de prendre en compte la compréhension du consommateur et surtout l’influence du système choisi sur son comportement d’achat (et par voie de conséquence, sur son régime alimentaire).
Il reste des questions en suspens : les informations nutritionnelles portées par les aliments changent-elles les habitudes des consommateurs à long terme ? A quel point est-il nécessaire de standardiser les étiquetages pour guider les consommateurs ? Qu’est-ce qui peut le mieux aider les consommateurs à faire de bons choix alimentaires ? L’étiquetage nutritionnel doit-il aller au-delà des aliments emballés (menus…) ?
