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Par Marie Déniel. D’après Circulation, février 2009

Une revue récente sous l’égide de l’Association Américaine du Cœur(AHA), fait le point sur oméga 6 et risque cardiovasculaire. Une multi analyse d’essais randomisés et d’études de cohorte, d’expérimentation animale de longue durée, a montré que la consommation d’oméga 6, entre 5 et 10% de l’apport énergétique réduit davantage le risque cardiovasculaire que pour des quantités plus faibles. Par ailleurs, des quantités supérieures ne poseraient pas de problèmes de santé, et seraient même plus bénéfiques.
Harris qui a dirigé cette étude, conclut que limiter l’apport en oméga 6 de 4 à 8% de l’AET comme le préconise par exemple la commission européenne ou d’autres instances n’est pas fondé, surtout pour réduire le rapport oméga 6/oméga 3 à des valeurs inférieures à 5. La conversion de l’alpha-linolénique en EPA est marginale. Réduire l’apport en oméga 6 sous prétexte qu’elle inhibe cette conversion n’aurait pas de sens.

Référence: W.S. Harris, D. Mozaffarian, E. Rimm, P. Kris-Etherton, L.L.Rudel, L.J. Appel, M.M. Engler, M.B. Engler, F. Sacks. Omega-6 Fatty Acids and Risk for Cardiovascular Disease. Circulation, vol.119, n°6: 902-907. Février 2009.