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Par Marie Déniel. D’après EJCN, février 2009.

L’objectif de l’étude est d’évaluer l’impact de la qualité et de la quantité des apports lipidiques alimentaires d’un enfant entre 6 et 12 mois sur ses lipides sanguins à 1 an. Pour cela, 300 enfants suédois ont été recrutés dans cette étude longitudinale prospective.

Résultats : Bien que l’apport lipidique total des enfants soit en accord avec les recommandations nutritionnelles suédoises, l’apport en acides gras polyinsaturés (AGPI) est faible (5,6% de l’apport énergétique total) et l’apport en acides gras saturés est élevé (15,1% de l’AET). Chez les enfants ayant des apports élevés en AGPI, le cholestérol sérique total est plus faible (TC, B=-0.13, P=0.003), tout comme le LDL-cholestérol (LDL-C, B=-0.12, P=0.004) et l’apolipoprotéine B (B=-0.03) (P=0.034) mais cette significativité ne s’observe que chez les petites filles.

Cette étude confirme les résultats observés dans deux études similaires effectuées en finlande et en islande et conclut que la qualité des apports lipidiques a un meilleur impact que la quantité sur les lipides sanguins des jeunes enfants.

Référence : I.Öhlund, A.Hörnell, T.Lind and O.Hernell. Dietary fat in infancy should be more focused on quality than on quantity. European Journal of Clinical Nutrition, vol.62, n°9 :1058–1064. Septembre 2008.