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Loïc Roger. D’après le rapport publié sur le site de l’INSERM, 1er avril 2008

Il est possible de réduire le risque de diabète, d’hypertension, d’obésité, de dépression… par la pratique d’une activité sportive régulière. Un rapport d’expertise collective de plus de 800 pages vient d’être publié sur le site de l’INSERM : Activité physique, contexte et effet sur la santé, réalisé et présenté hier par l’Inserm. Une conclusion générale s’impose : les maladies chroniques (diabète, maladies cardio-vasculaires…) qui explosent et frappent l’homme moderne sont aussi une conséquence de sa sédentarité, jamais égalée depuis la nuit des temps.

De manière globale, une vaste enquête américaine publiée fin 2007 et portant sur 250 000 personnes montre qu’une pratique physique d’intensité régulière (au moins 20 minutes trois fois par semaine) entraîne une réduction du risque de mortalité de l’ordre de 30 %.

L’effet positif de l’exercice le mieux documenté porte sur le risque cardiaque. Il agirait entre autres en améliorant le taux de cholestérol, la tension artérielle et la plasticité artérielle.

L’activité physique a également un rôle déterminant dans la prévention du diabète de type 2 : elle réduit de près de 60 % le risque de diabète chez des personnes ayant une prédisposition. De surcroît, l’exercice permet de contrôler le poids et de lutter contre l’obésité, en augmentant la masse musculaire et en réduisant la masse grasse.

Il joue un rôle majeur également dans le renforcement musculaire et osseux, impliqué dans la prévention des chutes des personnes âgées. Par ailleurs, l’activité physique, par les contraintes mécaniques exercées sur le squelette, induit la formation de tissu osseux et lutte donc contre le risque d’ostéoporose.

Il faut souligner enfin les effets sur la sphère mentale : de nombreux travaux assurent que la pratique régulière d’une activité physique augmente le niveau d’estime de soi. «Elle réduit l’anxiété de la population générale adulte, peut-on lire dans ce document. Elle diminue le niveau de dépression de populations très diverses et devrait être proposée dans toute prise en charge de la dépression.»

Si l’on ne peut être exhaustif, citons néanmoins les effets bénéfiques de l’exercice considéré comme un adjuvant du traitement dans des affections aussi différentes que la broncho-pneumopathie chronique obstructive, les rhumatismes inflammatoires ou non, la sclérose en plaques…

Pour en savoir plus : [url@http://www.inserm.fr/fr/presse/communiques/ec_activite_physique_010408.html ]Expertise collective de l’INSERM[/url]