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Doriane Langlais. D’après British Journal of Nutrition, le 26 octobre 2016.

Une étude menée par des chercheurs de l’Université d’Helsinki a montré que les effets d’une supplémentation en vitamine E pouvait avoir des effets variables : bénéfiques comme délétères.

L’étude portait sur des hommes âgés de 50 à 69 ans, fumeurs (plus de 5 cigarettes par jour) et participant à l’étude de cohorte Apha-tocopherol Beta-carotene Cancer Prevention Study (ATBC). Divisé en groupes, les hommes ont reçu une supplémentation en vitamine E ou un placebo, et ce sur une durée de 5 à 8 ans.

A la suite de l’étude d’intervention, 898 cas de pneumonie ont été déclarés. Chez les plus « gros fumeurs » ne pratiquant pas d’activité physique, la vitamine E a augmenté le risque de pneumonie de 68 % (22 % des participants). Au contraire, la vitamine E a réduit le risque de pneumonie de 69 % pour les fumeurs les plus modérés et actifs (7,6 % des participants).

Ces résultats réfutent l’hypothèse d’un effet uniforme d’une supplémentation en vitamine E sur le risque de pneumonie ; c’est pourquoi les chercheurs appellent à ne plus prescrire de façon systématique à la population générale une supplémentation en vitamine E pour renforcer le système immunitaire.
 

Pour aller plus loin : Hemilä, H. (2016). Vitamin E and the risk of pneumonia: using the I 2 statistic to quantify heterogeneity within a controlled trial. British Journal of Nutrition, 116(9), 1530-1536.