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Céline Le Stunff. D’après Les Archives de Pédiatrie, 2012

La fréquence du déficit en vitamine D, spécialement au sortir de l’hiver, suggère de revoir à la hausse les recommandations de supplémentation en vitamine D chez la femme enceinte, l’enfant et l’adolescent. Le Comité de Nutrition de la Société Française de Pédiatrie propose une révision de ces recommandations.

Le taux plasmatique de calcidiol 25(OH)D est le marqueur biologique qui permet d’évaluer le statut en vitamine D. Chez l’enfant, un seuil de déficit (risque élevé de minéralisation osseuse insuffisante voire pathologie extra osseuse) a été fixé à 50 nmol/L et un seuil de carence (risque élevé de rachitisme) à 30 nmol/L. En France, la plupart des adolescents ont des concentrations < 50 nmol/L en hiver. Chez le nouveau né, le statut vitaminique dépend de celui de sa mère, d’autant plus quand il est allaité. La supplémentation paraît donc nécessaire si l’on souhaite améliorer le statut en vitamine D des enfants. La vitamine D3 est à privilégier à la D2 qui semble moins active. Les auteurs suggèrent que les recommandations ministérielles (1971) et les Apports Nutritionnels Conseillés (2001) soient réactualisés.

Référence : Vidailhet M, Mallet E, Bocquet A et col. (2012) Vitamin D: Still a topical matter in children and adolescents. A position paper by the Committee on Nutrition of the French Society of Paediatrics, Archives de Pédiatrie; 19:316-428

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Légende : Recommandations de supplémentation de vitamine D en l’absence de risques particuliers (pigmentation cutanée foncée, absence d’exposition au soleil, affection dermatologique ou port de vêtement couvrant empêchant une exposition au soleil, malabsorption digestive, cholestase, syndrome néphrotique, insuffisance rénale, obésité, végétalisme, traitements à la rifampicine/antiépileptique/phénobarbital/phénytoine)