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Carine DION. D’après J Lipid Res (2018)
L’EPA et le DHA jouent un rôle protecteur vis-à-vis de multiples troubles métaboliques et neurologiques. Bien que le DHA semble plus efficace pour les affections neuro-inflammatoires, l’EPA semble être bénéfique pour lutter contre la dépression. Cependant, le cerveau contient des quantités négligeables d’EPA et la prise de compléments alimentaires ne parvient pas à l’augmenter considérablement. Yalagala et al. (2018) ont posé comme hypothèse que cet échec était dû à l’absorption de l’EPA sous forme de triacylglycérol, alors que le transporteur à la barrière hémato- encéphalique requiert l’EPA sous forme de lysophosphatidylcholine (LPC).
L’étude in vivo, réalisée sur des souris gavées avec des quantités égales (3,3 μmol / jour) de LPC-EPA ou d’EPA libre (trouvé dans les compléments alimentaires actuels) pendant 15 jours, montre que LPC-EPA augmente l’EPA du cerveau de plus de 100 fois et le DHA de 2 fois. L’EPA libre présente peu d’effet au niveau du cerveau.
Ces nouveaux résultats montrent que l’EPA cérébral peut être augmenté par le biais d’un régime alimentaire, à condition qu’il soit administré sous la forme de LPC-EPA. Il pourrait ainsi aider à traiter la dépression de même que les maladies neuro-inflammatoires, telles que la maladie d’Alzheimer.
Référence : Yalagala PC, Sugasini D, Dasarathi S, Pahan K, Subbaiah PV. Dietary lysophosphatidylcholine-EPA enriches both EPA and DHA in the brain: Potential treatment for depression. J Lipid Res. 2018.