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Sylvanie Séret. D’après The British Journal of Psychiatry, novembre 2009

De nombreuses études s’intéressent au lien existant entre l’alimentation et la dépression. Le but de cette étude est d’examiner l’association entre un modèle alimentaire et la survenue de la dépression. Les analyses ont été menées sur 3486 sujets (dont 26,2% de femme d’une moyenne d’âge de 55,6 ans) participant à l’étude de cohorte du Whitehall II, dans laquelle deux modèles alimentaires ont été idientifiés :
  • un régime « whole food » caractérisé par une forte consommation de légumes, fruits et poisson,
  • un régime « processed food » à base d’aliments transformés tels que des desserts sucrés, fritures, viandes cuisinées, céréales raffinées et produits laitiers riches en matière grasse.
Une évaluation personnelle de la dépression a été analysée 5 ans après selon l’échelle CES-D (du Center for Epidemiologic Studies – Depression). Suite à l’ajustement des facteurs d’erreurs, les individus du plus haut tertile du régime « whole food » présente un résultat plus bas sur l’échelle CES-D (odd ration ou OR = 0,74, 95% CI 0.56-0.99) que ceux du tertile le plus bas. Au contraire, une forte consommation d’aliments transformés est associé à des résultats accrues sur l’échelle CES-D (OR = 1.58, 95% CI 1.11-2.23).
 
Ainsi, dans cette population d’adultes vieillissants, les résultats montrent une plus grande survenue 5 ans après de dépression chez les personnes consommant des aliments transformés, qui seraient un facteur de risque de dépression, alors que des aliments « bruts » apparaissent comme protecteur.
 
 
Références : Akbaraly TN, Brunner EJ, Ferrie JE, Marmot MG, Kivimaki M, Singh-Manoux A., Dietary pattern and depressive symptoms in middle age, Br J Psychiatry. 2009 Nov;195(5):408-13.