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Angéline DUVAL. D’après le Crédoc, septembre 2018.

Dans sa dernière lettre “Consommation et modes de vie”, le Crédoc se penche sur l’évolution de la consommation de viande. La consommation de produits carnés aurait ainsi diminué de 12 % en dix ans, passant de 153 à 135 g par jour en moyenne entre 2007 et 2016.

Le rapport montre une évolution des comportements alimentaires, qui serait due à plusieurs facteurs comme le prix, les inquiétudes pour la santé, ou encore la sensibilisation à l’impact environnemental et au bien-être animal.

Même si l’étude montre que l’image de la viande, notamment bovine reste très positive, près de la moitié des Français (47 %) considèrent qu’il s’agit d’ “un aliment que l’on mange en trop grande quantité aujourd’hui“, 31 % pensent qu’ “en produire est néfaste pour l’environnement“, 25 % que cela “augmente le risque de certains cancers“, 23 % que c’est “un aliment qui apporte de mauvais nutriments (trop gras, trop de protéines)“.

La diminution de consommation de viande est notamment marquée chez les ouvriers et les cadres, et ce pour des raisons différentes : une question de prix pour les premiers, de considération sociétales et environnementales pour des seconds. Les 18-24 ans consommeraient plus fréquemment et en plus grande quantité des produits carnés. Le Crédoc expliquerait cela par la forte consommation de plats cuisinés chez les jeunes.

La consommation de viande évoluerait en parallèle avec l’évolution des régimes alimentaires. Depuis quelques années, une certaine évolution dans les modes de consommation se dessine, avec l’importance des plats préparés et le végétarisme par exemple. En effet, si en 2007 seulement 0,3 % des sondés n’avaient pas consommé de viande au cours de la semaine précédente, ils étaient 1 % en 2013.
 

Source : Crédoc – Lettre Consommation et modes de vie n°300 – septembre 2018