Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 4 min
Des actions de sensibilisation pour réduire le gaspillage alimentaire se multiplient depuis plusieurs années et une prise de conscience se fait ressentir. Un tiers du gaspillage alimentaire des Français a lieu lors des repas et concerne notamment les restes laissés dans les assiettes. Mais il existe une autre forme de gaspillage dont il faut prendre conscience : le gaspillage « non visible » c’est-à-dire la nourriture que l’on consomme au-delà de ce dont notre corps a besoin. Il représenterait 40 millions de tonnes de nourriture gaspillée par an au niveau européen.
Pour réduire ce gaspillage « invisible », Simon Lauquin et Chloé Deschamps ont imaginé, dans le cadre du concours Design Zéro Déchet (organisé par le Syctom 2020), un appétimètre. Le principe de cet outil est d’aider les mangeurs à consommer « juste ».
L’appétimètre se présente sous forme de carte qui permet au mangeur d’évaluer son niveau de faim selon ses sensations avant de commander son plat :
- 1- « J’ai tellement faim que je pourrais avaler n’importe quoi » = Très affamé(e), crampes d’estomac, concentration difficile, vertiges
- 2- « Mon vente est un concert de gargouillis, je sens que je dois manger » = Affamé(e), estomac bruyant, faim inconfortable
- 3- « Mon estomac commence à se réveiller mais je peux facilement l’ignorer = Petit creux début de sensation de faim
- 4- « Je me sens juste bien » = Neutre, bien, ni affamé(e) ni rassasié(e)
- 5- « Je n’ai pas vraiment faim, si je mange c’est par gourmandise » = Plutôt rassasié(e), plus faim, satisfait(e) et confortable
- 6- « Je sens que mon estomac est rempli et je n’aurai peut-être pas dû me forcer à finir mon assiette », = Repu(e), sensation pas très agréable
- 7- « je ne peux plus rien avaler » = Inconfortable, estomac douloureux, envie de desserrer la ceinture.
Après avoir interprété ses sensations, il faut indiquer son profil habituel : plutôt petit, moyen ou grand mangeur.
L’appétimètre traduit ensuite toutes ces informations en une recommandation de portion de plat à manger (taille S, M, L). Ainsi, le cuisiner adaptera la quantité d’aliments à mettre dans l’assiette.
Au-delà de l’utilité de l’appétimètre au restaurant, il pourrait permettre à chacun d’écouter son corps et de modifier ses habitudes alimentaires sur le long terme. Une initiative bonne pour soi et bonne pour la planète.
–