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En Europe ou ailleurs, les recommandations nutritionnelles évoluent de plus en plus vers une alimentation moins transformée. De nombreux systèmes de classification des aliments ont vu le jour pour identifier les aliments dits “ultra transformés” et pouvoir en limiter la consommation. NOVA est l’un des plus répandus dans le monde mais il reste encore controversé.
En premier lieu, la définition même d’un aliment ultra-transformé est encore difficile à interpréter. Les experts ont mis en évidence les failles de NOVA en confrontant 170 experts à une liste de produits à classer selon les 4 catégories NOVA. Très peu de produits ont été classés dans la même catégorie par tous les experts. Cela montre bien que la classification est peu évidente, et ce, malgré le fait de fournir la liste des ingrédients aux évaluateurs. La cohérence entre évaluateurs reste faible. L’Inrae conclut que “Il parait aujourd’hui nécessaire de développer un système de classification robuste, utilisable par tous et sans ambiguïté pour mieux étudier les liens entre la santé et la transformation des aliments, mieux définir les politiques publiques et mieux informer le consommateur.”
La définition du “manger sain” est aussi très différent d’un pays à l’autre et d’une croyance à l’autre. Certains insistent sur le fait que consommer des alternatives à la viande rend l’alimentation plus saine tandis que d’autres affirment que ces substituts sont souvent ultra-transformés et n’améliorent pas la qualité de l’alimentation.
De nombreux modèles de classification sont encore en développement et permettront à l’avenir de définir ce qu’est un aliment ultra-transformé pour mieux les éviter.
Sources :