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Amine EL-ORCHE. D’après presse.inserm.fr, septembre 2016.

Une étude de recherche menée par l’unité de Pathogénie microbienne moléculaire (Institut Pasteur/Inserm) vient de mettre en évidence, chez la souris, l’influence directe d’une alimentation trop riche en graisse sur la flore intestinale et son environnement, et particulièrement sur le microbiote de l’intestin grêle.

Face à ce nouveau régime, les communautés bactériennes se réorganisent et le petit intestin lui-même se métamorphose. Et ce, dès le premier mois.
Certaines espèces bactériennes se développaient alors que d’autres diminuaient, voire même avaient disparu comme l’espèce Candidatus arthromitus chez les souris ayant reçu une alimentation riche en graisse (70 % des lipides). Les chercheurs ont également constaté une augmentation de la perméabilité de l’intestin grêle.
Ces résultats ont été publiés dans la revue PNAS en septembre.


Référence : Tomas, J., Mulet, C., Saffarian, A., Cavin, J. B., Ducroc, R., Regnault, B., … & Sansonetti, P. J. (2016). High-fat diet modifies the PPAR-γpathway leading to disruption of microbial and physiological ecosystem in murine small intestine. Proceedings of the National Academy of Sciences, 201612559.
http://www.pnas.org/content/early/2016/09/13/1612559113