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Nazila Senehipour. D’après un article paru dans le journal Maturitas, juin 2010.
Les femmes ménopausées ont de plus en plus souvent recours à des solutions alternatives à la médecine traditionnelle pour traiter leurs symptômes.
Cette revue fait le point des études existantes (revues systématiques, études cliniques et épidémiologiques) sur ces solutions alternatives.
Quelques preuves existent en faveur des phytostérols et phytostanols et la diminution du LDL cholestérol et du cholestérol total chez les femmes préménopausées.
La consommation régulière de fibres est également efficace pour diminuer le cholestérol total chez les femmes hypercholestérolémiques préménopausées.
La vitamine K, le calcium combiné à la vitamine D ou la marche combinée à des exercices de levée de poids aident à lutter contre la réduction de la densité minérale osseuse et réduisent l’incidence de fracture chez les femmes postménopausées.
L’actée à grappes noires (black cohosh) semble être efficace pour lutter contre les bouffées de chaleur.
Les phytoestrogènes, comme les isoflavones et les lignanes, n’apportent qu’un bénéfice mineur sur les bouffées de chaleur, mais ont d’autres intérêts comme l’amélioration du profil lipidique plasmatique ou sur la perte ossseuse.
Les études de bonne qualité et concluantes effectuées avec les probiotiques, les prébiotiques, l’acupuncture, l’homéopathie ou la DHEA sont pour l’instant trop peu nombreuses pour en tirer des conclusions.
Reference: Borrelli F, Ernst E. Alternative and complementary therapies for the menopause. Maturitas. 2010 Jun 25.
