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Marie Deniel. D’après EJN, février 2012
La taurine est une molécule impliquée dans des processus anti-inflammatoire, antioxydant et dans la régulation de la pression sanguine. Cette étude prospective est la 1ère à évaluer l’effet de la taurine sur le risque d’insuffisance coronarienne. Pour cela, 223 sujets sains et 223 sujets pré-diagnostiqués comment étant atteint d’une insuffisance coronarienne ont été suivi au sein de la cohorte « New York University Women’s Health Study ». Les niveaux circulants de taurine de chaque sujet ont été évalués.
Les résultats indiquent que le taux moyen de taurine sérique est positivement associé à l’âge des sujets, à leur consommation de volailles et à leurs apports alimentaires en vitamines B1, B3, en fibres et en fer et inversement associé aux apports en acides gras saturés (P<0.05). Après ajustement, le risque d’insuffisance coronarienne diminue pour les fortes consommatrices de taurine (OR = 0,85 pour le 2ème tertile et 0,66 pour le 3ème tertile). De plus, il existe une association inverse significative entre le niveau de taurine sérique et le risque de maladies coronaires parmi les femmes ayant un fort taux de cholestérol (>250 mg/dL) avec un Odd Ratio de 0,39 pour le 3ème tertile en comparaison du 1er tertile (P=0.02). Ce constat n’est pas observé pour les niveaux de cholestérol total inférieurs.
Ces données suggèrent que des apports élevés en taurine pourraient avoir un effet protecteur vis-à-vis des maladies coronaires chez les sujets ayant un taux de cholestérol total élevé.
Référence : Oktawia P. Wójcik, Karen L. Koenig, Anne Zeleniuch-Jacquotte, Camille Pearte, Max Costa and Yu Chen. Serum taurine and risk of coronary heart disease: a prospective, nested case–control study. European Journal of Nutrition. Published online on 10 february 2012.
