Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Doriane LANGLAIS. D'après Santé Publique France et Process Alimentaire, Septembre 2018.
Alors que Santé Publique France (SPF) vient de publier son communiqué sur la connaissance et les attentes des Français vis-à-vis du Nutri-Score, ce système d’étiquetage complémentaire à la déclaration nutritionnelle divise les professionnels de l’industrie agro-alimentaire.
SPF a annoncé ce lundi les résultats de son enquête menée auprès de 2000 consommateurs entre mai et juin 2018 (période suivant la diffusion de la campagne de communication grand public sur le Nutri-Score). Les résultats montrent que 91 % des Français sont favorables au logo. Pour 7 personnes interrogées sur 10, la présence du logo apporterait même une image positive à la marque qui l’appose.
A ce jour, 85 entreprises se sont engagées dans cette démarche (Entreprises et marques engagées en faveur du Nutri-Score). Cependant, le système est loin de faire l’unanimité. Dernier exemple en date : Fleury Michon, entreprise engagée depuis la première heure avec le Nutri-Score, a quitté la FICT (Fédération Interprofessionnelle des Charcutiers et Traiteurs). L’organisation prenait position contre le Nutri-Score considérant que le système “ne donne pas une information suffisamment complète au consommateur, […] sans tenir compte des apports, pourtant essentiels, des autres aliments consommés en même temps lors d’un repas”.
De leur côté, Nestlé, Coca-Cola, Unilever, Mondelez et PepsiCo ont développé leur propre système, inspiré des traffic lights britanniques.
Ces différentes prises de position montrent qu’une harmonisation européenne est nécessaire.