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Nazila Senehipour, d’après un article paru dans AJCN, avril 2008.

Les apports maternels en acides gras omega 3, 6 et trans pourraient influencer le développement fœtal. Mais les études sont peu nombreuses à ce sujet.
A Amsterdam, 12 373 femmes ont été invitées à répondre à un questionnaire et à donner leur sang à environ 12 semaines de grossesse.
Pour 4 336 d’entre elles, les concentrations en acides gras ont été mesurées dans les phospholipides plasmatiques.

Des concentrations faibles en acides gras oméga 3 et en précurseur de l’acide arachidonique (famille des acides gras oméga 6), mais avec de fortes concentrations en d’autres acides gras oméga 6 et en acides gras trans (18 :1n-9t)étaient associées avec un plus faible poids de naissance.

Un mauvais profil en acides gras maternel tôt pendant la grossesse est donc associé à un ralentissement du développement fœtal.
La confirmation de ces résultats ouvrirait des perspectives pour une prévention nutritionnelle dés le début de la grossesse.

Référence : Manon van Eijsden, Gerard Hornstra, Marcel F van der Wal, Tanja GM Vrijkotte and Gouke J Bonsel. Maternal n–3, n–6, and trans fatty acid profile early in pregnancy and term birth weight: a prospective cohort study. American Journal of Clinical Nutrition, Vol. 87, No. 4, 887-895, April 2008