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Marie Déniel. D’après l’AJCN, novembre 2009

De récentes études ont évalué la relation entre la consommation de soda et les marqueurs associés aux maladies hépatiques. Pour autant, on ignore comment la consommation de soda affecte les maladies hépatiques chroniques.
 
L’objectif de cette étude prospective est d’examiner l’association entre la consommation de soda et la progression de maladies hépatiques préexistantes. L’étude a porté sur une cohorte de 447 participants issus de l’étude MESA (Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis) consommant soit moins d’un verre par semaine, entre 1 et 6 verres de soda par semaine ou bien un verre par jour.
Le débit de filtration glomérulaire (eGFR) et le ratio urinaire albumine/créatinine (UACR) ont été calculés.
 
Les résultats montrent qu’en moyenne, le débit de filtration glomérulaire (eGFR) est de 52± 6 mL/min/1,73m2/an et que le ration urinaire albumine/créatinine est de 6,3 mg/g (UACR). Les analyses ne révèlent aucune association entre la consommation de soda et le déclin d’eGFR ou avec les changements d’UACR. De plus, le risque relatif d’accélaration du déclin d’eGFR est de 0,62 entre les sujets consommant 1 soda/j et ceux consommant un soda/semaine. Ce risque relatif est de 1,51 concernant la progression d’albuminurie.
En conclusion, cette étude montre qu’une consommation élevée de sodas n’est pas associée à la progression de la maladie chez des sujets ayant des problèmes hépatiques.
 

Source : Andrew S Bomback, Ronit Katz, Ka He, David A Shoham, Gregory L Burke and Philip J Klemmer. Sugar-sweetened beverage consumption and the progression of chronic kidney disease in the Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis (MESA). Am J Clin Nutr 90: 1172-1178, November 2009.