Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 2 min

Nazila Senehipour. D’après un article paru dans le journal Hormone and metabolic research, janvier 2011.

Le snacking est une habitude alimentaire généralement reliée à l’obésité. Le but de cette étude était d’évaluer l’impact de snacks de différentes compositions nutritionnelles sur les niveaux postprandiaux de ghréline et de glucose. [NDLR : la ghréline est une hormone qui stimule l’appétit].

En Italie, 20 sujets sains, avec un IMC de 23 et âgés d’en moyenne 33 ans ont consommé une référence de 55 g de glucides ou 6 snacks isoglucidiques.

3 heures après la consommation de chocolat aux noisettes, la concentration de ghréline était significativement plus basse qu’après la consommation de gaufrettes au chocolat. La teneur en lipides des snacks et leur apport énergétique étaient inversement corrélés avec les niveaux plasmatiques de ghréline, et positivement associés aux scores de satiété.

Ces résultats indiquent que les snacks, même avec des apports équivalents en glucides, déclenchent la suppression de la ghréline et agissent différemment sur le mécanisme de la satiété.

D’autres études sont encore nécessaires pour élucider le rôle de la ghréline dans la régulation de la satiété et de l’équilibre énergétique.

Référence : Benedini S, Codella R, Caumo A, Marangoni F, Luzi L. Different Circulating Ghrelin Responses to Isoglucidic Snack Food in Healthy Individuals. Horm Metab Res. 2011 Jan 10