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Clarisse Ballu. D’après Age and Ageing, mars 2011.

La présente étude porte sur des hommes suivis depuis l’âge de 65 ans et fumant au minimum 5 cigarettes par jour en début d’étude. Ces hommes ont été répartis en différents sous-groupes, définis par leur apport quotidien en vitamine C et leur taux de tabagisme. Une courbe de survie de Kaplan-Meyer, représentation graphique de l’évolution du nombre de survivants de la cohorte, a été établie pour chaque participant ainsi que pour chaque sous-groupe. Des modèles de régression de Cox ont permis  d’évaluer les différents effets de la vitamine E (50 mg/jour) pour les différentes tranches d’âge.

Parmi les 10837 participants, la vitamine E n’a eu aucun effet sur les 65 -70 ans, mais a diminué de 24 % la mortalité quand ils atteignaient 71 ans et plus.

Parmi les 2284 hommes ayant un apport en vitamine C supérieur à la médiane (> 90 mg/jour) et fumant moins d’un paquet par jour, la vitamine E a permis d’augmenter de 2 ans l’espérance de vie. Dans ce sous-groupe, les courbes de survie des participants consommant de la vitamine E et celles des individus ne consommant pas de vitamine E ont divergé à 71 ans.

Dans les trois autres sous-groupes (80% des participants), la vitamine E n’a pas eu d’incidence sur la mortalité.

Il s’agit de la première étude mettant en avant une protection de la vitamine E contre le stress oxydatif. Même si la vitamine E pourrait augmenter l’espérance de vie de certains groupes de la population initialement en bonne santé, il est important de noter l’absence d’effets de cette vitamine sur 80% des hommes participant à cette étude de cohorte.


Référence : H. Hemila, J. Kaprio. Vitamin E may affect the life expectancy of men, depending on dietary vitamin C intake and smoking. Age and Ageing, 2011 ;40(2) :215-220.