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Nazila Senehipour. D’après un article paru dans Scientific Total Environnement, juillet 2008.
Les taux de sélénium dans le sol influencent généralement sa présence dans les aliments et donc chez l’homme. La teneur des aliments en Se est aussi influencée par la position géographique, les variations saisonnières, les teneurs en protéines et le procédé de fabrication.
L’alimentation est la principale source de Se chez l’homme et le Se bénéficie d’une bonne biodisponibilité (80%), et qui varie en fonction de la source et du statut nutritionnel du sujet.
Les compléments alimentaires riches en Se peuvent être bénéfiques, surtout pour les sujets vivant dans un environnement pauvre en sélénium. Différentes stratégies ont d’ailleurs été adoptées pour enrichir le sol en Se, comme utiliser des fertilisants enrichis en Se ou supplémenter les animaux directement.
Une autre possibilité est d’enrichir l’alimentation en sélénium mais des études permettant d’évaluer les interactions éventuelles entre le Se et les constituants de l’aliment sont rares. Les données manquent également sur le mécanisme par lequel le Se est impliqué dans les dommages causés aux hepatocytes pendant une hepatopathie.
Même si le Se est un antioxydant prometteur pour la prévention des maladies cardiovasculaires, des études d’interventions sur le long terme sont encore nécessaires. Quelques études intéressantes mettent en évidence son rôle dans la diminution de la prévalence des cancers de la prostate et du colon.
Une supplémentation en Se semble donc être intéressante, mais comme les bénéfices du Se sont encore incertains, attention à ne pas en abuser et à ne pas tomber dans l’excès, voire la toxicité.
Référence : Navarro-Alarcon M, Cabrera-Vique C. Selenium in food and the human body: A review. Sci Total Environ. 2008 Jul 25.