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Angéline DUVAL. D’après Ifop et Natura-santé.fr, Juillet 2018.

“Manger varié et équilibré”, “5 fruits et légumes par jour”… même si la théorie en termes d’alimentation saine est martelée par les messages de santé publique, les Français entretiennent une relation durable avec la malbouffe. Celle-ci correspond à un régime alimentaire jugé néfaste sur le plan diététique. L’institut de sondages Ifop a emmené une enquête pour Natura-santé afin d’évaluer l’ampleur et les sentiments associés à cette consommation.

Dans l’enquête, les aliments inclus comme représentant la malbouffe sont : le chocolat, les glaces, les frites, les pizzas, les burgers, les snacks salés… 

Les résultats de l’étude montrent que les femmes françaises ressentiraient « plus de plaisir que les hommes à manger des aliments considérés comme de la malbouffe ».

Paradoxalement à la sensation de plaisir procurée par la consommation de ces aliments, un Français sur deux révèle avoir déjà ressenti de la honte suite à la consommation de malbouffe. L’étude montre que certains profils de consommateurs seraient plus susceptibles de culpabiliser. En effet, les femmes cadres seraient 63 % à déjà avoir eu honte en mangeant de la « pâte à tartiner » contre 39 % des femmes employées et ouvrières. De plus, la culpabilité toucherait essentiellement les jeunes de moins de 25 ans. Une disparité est également observée entre les différentes régions de France : les régions les plus touchées par l’obésité sont également celles où le sentiment de culabilité touche le plus de personnes.