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En France, le marché des compléments alimentaires représente au global un chiffre d’affaires d’environ 2 milliards d’euros. Les plantes et les préparations de plantes figurent parmi les ingrédients les plus représentés dans les compléments alimentaires : 64 % de ceux vendus en France contiennent au moins une plante.

Les résultats de l’enquête réalisée en 2018 par la DGCCRF viennent d’être publiés. L’enquête visait à vérifier :

  • La cohérence entre les teneurs en nutriments mentionnées sur l’étiquetage et celles effectivement présentes dans le complément alimentaire.
  • Les allégations nutritionnelles ou de santé utilisées étaient autorisées et justifiées.
  • Les allégations thérapeutiques n’étaient pas utilisées.

Elle ciblait la qualité des compléments alimentaires à base d’algues et de micro-algues et plus spécifiquement leur teneur en iode et la contamination par des microcystines :

 Une attention a été portée sur :

  • L’apport en iode liée à la consommation du complément alimentaire ne doit pas conduire à un dépassement de la limite supérieure de sécurité (LSS) établie par l’EFSA (pour les adultes, la LSS est de 600 µg/jour).
  • L’absence de contamination par des microcystines (toxines présentant des propriétés hépatotoxiques).

Les résultats : 70% des produits étaient satisfaisants mais 30 % présentaient au moins une anomalie.

Les anomalies constatées étaient pour :

  • 58 % une teneur en nutriment inférieure à celle annoncée
  • 15 % une teneur en nutriment supérieure à celle annoncée
  • 14% une teneur insuffisante en nutriment pour justifier l’allégation nutritionnelle utilisée ou en un profil d’algue peu ou pas concordant avec celui de l’algue mentionnée
  • 13 % un apport en nutriment dépassant la dose journalière maximale autorisée

 

Source : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/complements-alimentaires-base-dalgues

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