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Marine Ducreux. D’après un article paru dans Neurology, le 25 septembre 2013.

Une étude américaine publiée dans la revue Neurology remet en doute les bienfaits des oméga-3, et plus précisément de l’acide docosahexaénoïque (DHA) et de l’acide eicosapentaénoïque (EPA), sur le cerveau. Ce sont dans les Universités de l’Iowa, du South Dakota et de la Wake Forest School of Medicine qu’ont été suivies 2 208 femmes âgées de 65 à 80 ans sur une durée de 6 ans. L’objectif de cette étude était d’observer la relation entre les taux sanguins en oméga-3 et la performance des participantes aux tests cognitifs.

Au début de l’étude, il n’y avait aucune différence de capacités cognitives entre les femmes ayant des niveaux élevés en oméga-3 et celles présentant de faibles niveaux. De plus, durant les 6 années de l’étude, aucune différence d’évolution de ces capacités n’a pu être constatée.

En résumé, l’analyse n’a trouvé aucune relation entre les niveaux de DHA et d’EPA (oméga-3 à longue chaîne) et l’âge de déclin des capacités cognitives chez les femmes âgées (>65 ans). 

Référence : Eric M. Ammann, James V. Pottala, William S. Harris, Mark A. Espeland, PhD  Robert Wallace, Natalie L. Denburg, Ryan M. Carnahan and Jennifer G. Robinson. Omega-3 fatty acids and domain-specific cognitive aging. Neurology. Published online before print September 25, 2013.