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Marie Deniel. D’après www. healthclaimsconference.org, 30 sept. 2010
Une conférence organisée par l’EHCA (European Health Claim Association) s’est tenue jeudi dernier à Bruxelles, réunissant industriels et représentants des autorités européennes et des états membres afin d’entamer une réflexion et un dialogue autour des allégations de santé.
Ayant participé à cette conférence, LRBEVA NUTRITION vous livre les dernières réflexions faites sur le sujet.
Cette journée a permis de faire le point sur :
- les perspectives des industriels et des consommateurs vis-à-vis des allégations relevant de l’article 13,
- l’impact de cette réglementation sur le marché économique agroalimentaire,
- le rôle des allégations de santé dans la R&D et l’innovation compétitive,
- l’apport de preuves pour justifier une allégation de santé,
- l’approche pour justifier les allégations relatives aux plantes,
- des cas concrets relatifs aux probiotiques, à la glucosamine ou encore à la lutéine.
Globalement, la profession a insisté sur son souhait de voir évoluer le procédé d’évaluation des allégations par les experts de l’EFSA, jugeant l’approche actuelle trop « pharmaceutique ».
Par ailleurs, la présentation de l’étude d’impact économique commandée par l’EHCA a permis de mettre en évidence les répercussions du règlement allégations sur le marché des compléments alimentaires : une diminution de 25% à 30% des ventes et profits générés par ce marché.
Enfin, le secteur se félicite du communiqué de la Commission européenne annonçant que le statut des allégations génériques ne sera légiféré par l’adoption que d’un seul règlement et non par vagues successives comme cela était initialement prévu. Ce règlement est attendu à la fin 2011 voire début 2012.
S’agissant des allégations relatives aux plantes, le fait qu’elles soient évaluées ultérieurement (courant 2012 ?) laisse espoir aux industriels qu’un dialogue soit renoué d’ici là avec l’EFSA, permettant de définir clairement les critères d’évaluation.