Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Les algues destinées à l’alimentation présentent, pour près d’un quart des échantillons analysés, des concentrations en cadmium supérieures à la teneur maximale de 0,5 mg/kg fixée par le Conseil supérieur d’hygiène public de France (CSHPF).
Le cadmium étant une substance classée cancérogène pour l’Homme et s’agissant d’aliments dont la consommation augmente, l’Agence a été saisie par la DGCCRF pour préconiser une teneur maximale en cadmium pour les algues destinées à la consommation humaine.
Les consommateurs étant déjà exposés au cadmium dans leur quotidien (via l’alimentation ou l’inhalation active et passive de fumée de tabac), l’Agence recommande de fixer la concentration maximale en cadmium dans les algues alimentaires à un seuil aussi bas que possible, afin d’éviter que leur consommation n’entraîne une sur-exposition de la population à cette substance. En tenant compte de l’apport global en cadmium d’un régime alimentaire usuel, elle propose une teneur maximale en cadmium de 0,35 mg/kg de matière sèche dans les algues alimentaires, qui permet d’assurer, dans 95 % des cas, le non dépassement de la dose journalière tolérable en cadmium.
L’Agence rappelle que les contaminations au cadmium sont plus importantes pour les macro-algues brunes (comme le wakamé souvent consommé en salade) et rouges (à l’image du nori utilisé séché sous forme de feuille ou en tant qu’ingrédient dans les makis par exemple).