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D'après l'Anses, le 7 novembre 2019
Suite à l’épidémie de salmonellose de 2017 due à la consommation par des bébés de lait infantile en poudre contaminé (voir à ce sujet nos articles du 18.10.2018 et du 17.01.2018) issu des usines de Lactalis, l’Anses a été saisie pour évaluer les mesures d’hygiène, de surveillance et de contrôle mises en œuvre dans la filière de production de ces produits afin d’améliorer la maîtrise des dangers microbiologiques.
La population-cible des laits infantiles et laits de suite étant particulièrement fragile, l’Anses rappelle que les procédures liées à la qualité des produits et à l’hygiène doivent être mises en place et suivies de manière rigoureuse. En particulier, l’agence précise que les nombreuses étapes du process induisent un risque de contamination multiple : mélange des ingrédients, pasteurisation, séchage, ajout d’ingrédients, emballage final. Les contaminations par Salmonella spp. et Cronobacter spp. sont susceptibles d’intervenir plus souvent lors des étapes suivant la pasteurisation.
Parmi ses recommandations, l’Anses signale que les contrôles effectués sur le produit fini “ne permettent pas à eux seuls de garantir la sécurité des produits lot par lot” et doivent être accompagnés d’autres mesures dans l’environnement des produits. L’élaboration d’un guide commun de bonnes pratiques d’hygiène et des principes HACCP pour la filière des préparations en poudre pour les nourrissons est vivement encouragé.
Pour connaitre l’ensemble des recommandations de l’Anses, c’est ici.
