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L’huile de coco constitue un paradoxe. Contrairement à d’autres aliments, sa richesse en acides gras saturés ne semble pas poser de problèmes vis-à-vis du grand public. Plusieurs études ont ainsi suggéré que la consommation d’huile de coco pouvait réduire l’inflammation, mais aussi le tissu adipeux et améliorer la glycémie à jeun. En lien étroit avec la quantité d’acides gras saturés, des chercheurs de Singapour se sont ainsi penchés sur les études cliniques concernant le lien entre huile de coco et métabolisme du cholestérol.

Au total, 16 études cliniques randomisées contrôlées ont été incluses dans cette méta-analyse. Les études sélectionnées ont comparé la consommation d’huile de coco avec d’autres matières grasses végétales sur une période d’au moins deux semaines. Les paramètres d’intérêt sont les suivants : cholestérol total, LDL-cholestérol, HDL-cholestérol, triglycérides circulants, glycémie à jeun, masse adipeuse et biomarqueurs de l’inflammation.

Les auteurs montrent que la consommation d’huile de coco n’a pas d’impact sur la glycémie à jeun, la masse adipeuse et les biomarqueurs de l’inflammation. En revanche, l’huile de coco conduit à une hausse significative des taux circulants de LDL-cholestérol ainsi que de HDL-cholestérol. Plus de recherches sont attendues sur ce sujet, en particulier concernant l’impact de l’huile de coco sur le ratio cholestérol total/HDL-cholestérol.

The Effect of Coconut Oil Consumption on Cardiovascular Risk Factors: A Systematic Review and Meta-Analysis of Clinical Trials. Article publié dans Circulation le 13 janvier 2020.

Lien de l’article (open access) : https://doi.org/10.1161/CIRCULATIONAHA.119.043052

Crédits d’image : https://www.pikrepo.com/