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Guillaume JUMEAUX. D'après la FAO, le 27 janvier 2018.

Selon le dernier rapport des Nations Unies, après une regression constante durant plus d’une décennie, la faim dans le monde progresse de nouveau, principalement en raison des conflits violents et du changement climatique. Afin de renverser la tendance et renouveler l’engagement d’éradiquer la faim en Afrique d’ici à 2025, affirmé dans le cadre de la Déclaration de Malabo en 2014, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), la Commission de l’Union Africaine, le Gouvernement de l’Ethiopie et de nombreux leaders politiques, chefs d’organisation internationales, d’institutions financières, et acteurs du secteur public et privé se sont réunis à Addis Abeba, en Ethiopie.

Cette déclaration avait pour objectif d’accélerer la mise en oeuvre d’une déclaration plus ancienne, de 2003, celle de Maputo, qui dressait une feuille de route pour le développement de l’agriculture.

Suite à cette importante rencontre, qui s’est déroulé le 27 janvier 2018, en marge du 30ème sommet de l’Union Africaine, qui  visait à faire le point sur les domaines de succès et ceux à renforcer pour conduire les actions du Programme 2030 et en particulier l’éradication de la faim en Afrique, la FAO a publié son rapport qui reprend les objectifs du sommet et les interventions des principaux leaders politiques,  membres d’organisations et du gouvernement. Celui-ci se termine par un appel à l’action en 11 points pour améliorer les conditions de vies en Afrique de manière durable et éradiquer la faim comme : 

  • Promouvoir l’agroalimentaire pour développer des emplois décents pour les jeunes ;
  • Cibler les groupes vulnérables avec des interventions de protections sociales appropriées ;
  • Coordonner les efforts des Etats Membres, autres parties prenantes et partenaires de développement en implémentant ces actions.

Le ministre de l’agriculture éthiopien intervient dans le mot de cloture du rapport en partageant son sentiment positif d’un engagement renouvelé.

Pour accéder au rapport, c’est ici.