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Des incubateurs ont été interrogés en Espagne, en Allemagne et en Israël pour comprendre les enjeux que doivent relever les start-ups du domaine de la foodtech.
Les protéines alternatives restent la 1ère tendance phare. La culture cellulaire, la fermentation de précision ou encore les ingrédients à base de mycélium ou microalgues sont des solutions qui demandent encore de développer des compétences et des technologies pour maitriser les process de fabrication.
Malgré toutes les innovations et ambitions, la réglementation reste tout de même un frein pour de nombreux projets car ces nouveaux ingrédients ou nouveaux process impliquent un statut de novel food en Europe et nécessitent donc une autorisation de mise sur le marché. Un autre challenge à relever est de trouver le marché, les consommateurs pour ces nouveaux produits. Changer les habitudes des consommateurs n’est pas le plus simple des défis à relever ! Enfin la plus grosse difficulté est de trouver les fonds pour financer ces développements.
Mais alors que manque-t-il dans le paysage de la foodtech ?
Atteindre des prix de vente abordables pour les alternatives aux produits carnés est une demande importante. Pour cela des méthodes moins couteuses, des matières premières à prix maitrisé ou des ingrédients qui peuvent réduire la liste des ingrédients seraient des pistes qui permettraient d’atteindre l’objectif.
Toutes ces nouvelles pépites œuvrent pour développer l’alimentation de demain mais les challenges sont nombreux et le chemin encore long pour atteindre une réelle popularité des alternatives aux protéines animales.
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