Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Marie Deniel. D’après un communiqué du www.niaaa.nih.gov, le 25 mars 2010

Les personnes consommant plus d’alcool qu’il le ne le faudrait semblent avoir une alimentation moins riche en fruits et des apports énergétiques plus élevés dus à l’ingestion d’alcool, de lipides saturés et de sucres. Voilà ce que révèlent les résultats d’une étude américaine réalisées par des chercheurs issus de l’Institut National de l’Abus d’Alcool et de l’Alcoolisme (NIAAA), de l’Institut National du Cancer (NCI) et du département américain de l’agriculture (USDA).
 
L’étude réalisée auprès de 15 000 adultes américains issus de l’étude NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey) a collecté de 1999 à 2006 les données de consommation d’alcool d’une part et d’autre part le score au HEI-2005 (Healthy Eating Index), index qui évalue l’adéquation d’un régime alimentaire aux recommandations nutritionnelles américaines.
Les chercheurs ont ainsi constaté que plus la consommation d’alcool augmentait, plus l’index diminuait, reflétant un choix d’aliments à faible densité nutritionnelle.
Ainsi, au-delà d’une faible consommation de fruits et de forts apports énergétiques, il a été démontré que les céréales complètes et le lait étaient délaissés par les hommes.
 
Rappelons que les recommandations nutritionnelles américaines définissent une consommation modérée d’alcool par un verre quotidien pour les femmes et pas plus de deux verres par jour pour les hommes.
 
Référence de l’étude : R.A. Breslow, P.M. Guenther, W.Juan and B.I. Graubard. Alcoholic Beverage Consumption, Nutrient Intakes, and Diet Quality in the US Adult Population, 1999-2006. Journal of the Amercian Dietetic Association, vol.110, n°4:551-562, April 2010.