Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Doriane Langlais. D’après Top Santé, le 15 janvier 2016 et La Dépêche, le 15 janvier 2016.

Selon l’Université de Yale aux Etats-Unis – qui a réalisé une méta-analyse à partir de 45 études – les enfants exposés de façon importante à la publicité télévisuelle ont un risque plus important de surpoids.

Les enfants sont très sensibles aux publicités, d’autant plus lorsque celles-ci visent des produits alimentaires. L’étude montre qu’un signal visuel présentant un produit alimentaire (la publicité) provoque le même effet chez l’enfant que si ce dernier était exposé de façon réelle au même aliment. Et comparée à une stimulation olfactive, la publicité provoque une réaction plus importante.

Cibles de nombreuses publicités, les enfants auraient alors tendance à manger plus gras, plus sucré et plus salé, ce qui favoriserait un gain de poids pouvant mener à l’obésité.

Afin de réagir face à la croissance de l’obésité infantile, un groupe de chercheurs américains a décidé de tester des messages d’avertissement sur les sodas. L’objectif était  de savoir si leur présence influence la décision d’achat des parents. Les résultats montrent que sans avertissement sanitaire, 60% des parents achèteraient la boisson la plus sucrée pour leur enfant. Or lorsqu’un message d’avertissement est présent ce chiffre descend à 40 %. La présence seule de l’information nutritionnelle place à 53 % la proportion de parents qui auraient acheté la boisson la plus sucrée : moins efficace qu’un avertissement.

Les messages d’avertissement ciblés pourraient être une piste à creuser pour limiter la consommation de boissons trop sucrées par les enfants…

Référence : Rebecca G. Boswell and Hedy Kober. Food cue reactivity and craving predict eating and weight gain : a meta-analytic review. Etiology and Physiopathology. doi: 10.1111/obr.12354