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D'après RIA, novembre 2020
Le consortium international sur la qualité des glucides (ICQC) s’est récemment positionné dans un article publié dans la revue Nutrients pour un étiquetage différencié des “fibres ajoutées”.
Dans un produit transformé, les fibres alimentaires sont en effet issues à la fois des ingrédients végétaux (légumes, céréales, légumineuses…) présents dans le produit mais aussi éventuellement de fibres ajoutées. Celles-ci, qui peuvent être d’origines diverses, peuvent être utilisées pour leurs propriétés nutritionnelles (effet prébiotique, accélération du transit intestinal…) ou fonctionnelles (épaississant…).
Après avoir précisé les différents caractéristiques des fibres, dans la partie recommandations, l’ICQC encourage les industriels à préserver les nombreux bénéfices des aliments riches en fibres alimentaires en minimisant la dégradation des structures de la paroi cellulaire végétale et de l’architecture tissulaire (par les procédés appliqués), tout en maintenant la palatabilité. Cela n’exclut pas les objectifs physiologiques particuliers comme l’utilisation d’oligosaccharides prébiotiques.
D’autre part, le consortium soutient un étiquetage obligatoire des teneurs en fibres des aliments, ce qui n’est notamment pas le cas en Europe. Pour aller plus loin, il recommande que l’étiquetage fasse la distinction entre les fibres endogènes aux aliments et celles ajoutées, car les fibres synthétiques ou purifiées ne seront pas accompagnées des micronutriments et des composés phytochimiques dans les aliments et, par conséquent, peuvent ne pas offrir les mêmes bénéfices pour la santé. Ces fibres pourraient être indiquées sous le format “fibres alimentaires xx g dont fibres ajoutées xx g”, selon ce qui se fait dans certaines régions du monde pour les sucres et sucres ajoutés.
Pour consulter le rapport complet de l’ICQC, c’est ici.