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Céline Le Stunff. D’après le site cidilait.com

Dans un contexte où 1 personne sur 2 se déclare attentive à ne pas avoir une alimentation trop riche en graisse et se dit susceptible de baisser sa consommation de produits laitiers parce qu’elle les estime trop gras, les Français ignorent totalement la réalité de la teneur en matières grasses des produits laitiers. Celle-ci est, pour la plupart, systématiquement surestimée. Ainsi attribue-t-on 45% de MG au lait entier au lieu de 3,5%, 27% au demi écrémé au lieu de 1,5% et 18% à l’écrémé au lieu de 0,3%.

Quant aux fromages, les Français ont bien enregistré leur teneur en matière grasse mais ils en sont toujours aux chiffres calculés sur la matière sèche avec des estimations allant de 37% pour les fromages frais (types feta et mozzarella) à près de 53% pour la raclette. Le camembert, du fait de sa consistance moelleuse et coulante, leur paraît plus riche que l’emmental. A titre d’exemple, le fromage blanc affiche 7,2% de matière grasse, le camembert 20,7% et l’emmental 27,9%.

Seul le beurre fait l’objet d’une sous-estimation (en moyenne 66% de MG au lieu de 82%).

Enfin, certaines croyances fausses ont la vie dure puisque les Français sont 42% à déclarer que l’huile d’olive apporte moins de lipides que le beurre et 40% à penser qu’elle en apporte autant. En réalité l’huile, d’olive ou pas, c’est 100% de lipides.

Par ailleurs, l’apport calcique reste le seul bienfait vraiment connu des produits laitiers mais les rations nécessaires à l’adulte sont dans l’ensemble ignorées ou très approximatives : on consomme des produits laitiers sur la base de leur bonne réputation en matière calcique sans forcément aller chercher beaucoup plus loin.