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Charlotte Jéhanno. D’après le bulletin électronique de l’ADIT du 21 avril 1010.

L’étude Opaline (Observatoire des Préférences ALImentaires du Nourrisson et de l’Enfant) labellisée par le pôle de compétitivité Vitagora et financée notamment par l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) et la région Bourgogne, vise à comprendre la mise en place des aspects sensoriels et comportementaux de l’alimentation des enfants.
 
Au total, depuis le lancement de l’étude en 2005, quelques 314 enfants de la région de Dijon ont été recrutés et suivis depuis leur naissance par des chercheurs qui interrogent leurs parents sur leur comportement et leurs préférences alimentaires. Au départ, les enfants devaient être suivis sur les deux premières années de leur vie mais après réflexion les chercheurs ont décidé de poursuivre le suivi jusqu’à l’âge de six ans : « tout n’est pas joué à deux ans, l’enfant étant loin d’avoir atteint sa maturité alimentaire », explique Sophie Nicklaus, chargée de recherche à l’Inra et coordinatrice de l’étude.
 
L’ensemble des résultats sera disponible au second trimestre 2011 mais quelques résultats préliminaires ont d’ores et déjà été révélés. Les chercheurs ont ainsi pu observer que la préférence pour le goût salé chez l’enfant apparaît dès l’âge de 6 mois et se poursuit jusqu’à 12 mois. Autre constat : au même âge, les enfants ne paraissent pas dérangés par l’acidité de certains fruits. Celle-ci semble même leur plaire. Enfin, les chercheurs ont découvert qu’il existe une relation entre la durée de l’allaitement exclusif et l’appréciation du goût umami (goût donné au glutamate de sodium) à l’âge de six mois.
 

Plusieurs industriels, intéressés par les résultats de cette étude, ont souhaité se lancer, dans le cadre du mécénat, dans le financement de cette étude. Parmi eux le CEDUS (Centre d’Etudes et de Documentation du Sucre), Nestlé, via son centre de recherche de Lausanne, en Suisse, et Danone, via sa filiale Blédina.