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Angéline DUVAL. D’après LSA, le 30 août 2018
Selon une étude réalisée par Xerfi en juillet 2018, le marché des protéines végétales augmente de plus en plus et serait estimé à 9,8 milliards d’euros dans le monde (voir notre édition du 17 août 2018).
Les consommateurs ne considèreraient plus les produits végétaux comme répondant uniquement à une nécessité, par exemple en cas d’allergie, mais plus comme un plaisir qui viendrait en complément des produits issus d’animaux. Le végétal séduit donc de plus en plus de consommateurs, ce qui permet de voir les produits à base de protéines végétales fleurir dans les rayons. Les consommateurs attendent en revanche des produits plus simples, plus naturels et plus transparents, car ils sont de plus en plus sensibilisés aux sujets des aliments “ultra-transformés” et des additifs (alertes de scientifiques, applications pour scanner et noter les aliments…). Herta l’a bien compris et projette d’ailleurs d’enlever les additifs de la majorité de ses recettes d’ici 2019.
Pour Sylvain Zaffaroni, du cabinet Happyfeed, “le côté naturalité disparaît dans les substituts à la viande. Sur le moment, le consommateur est ravi. Puis, il se pose des questions sur les recettes.” Il faudrait donc privilégier une présentation plus brute des légumes et des céréales, des graines ou encore des épices avec des process et modes de cuisson plus doux.
Les start-ups sont également très présentes sur ce segment en proposant des produits innovants, comme la raw food par exemple avec l’entreprise Kokoji. Hari&Co, de son coté, valorise des légumineuses peu processées. De quoi donner des idées aux plus gros acteurs des rayons comme Marie, Bonduelle ou encore Alpro, pour proposer des produits qui ne sont plus de simples “ersatz” mais des aliments plaisir.