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Céline Le Stunff. D’après l’avis Anses publié le 9 janvier 2015.
Aspartame, extraits de stévia, sucralose, acésulfame K,… l’appellation « édulcorants intenses » regroupe différents additifs au pouvoir sucrant très élevé sans apport de calories. Si la sécurité d’emploi des édulcorants a fait l’objet régulièrement d’évaluations approfondies, l’Anses a souhaité expertiser leur intérêt nutritionnel pour la première fois. Ce travail pionnier ne démontre aucun bénéfice de la consommation d’édulcorants intenses sur le contrôle du poids, la glycémie chez les sujets diabétiques ou l’incidence du diabète de type 2. II ne permet pas non plus d’établir de lien entre la consommation des édulcorants et l’habituation au goût sucré, ni de lien avec des risques accrus de diabète ou de cancers. Sur cette base, l’Agence estime qu’il n’existe pas d’élément probant permettant d’encourager la substitution du sucre par des édulcorants intenses dans le cadre d’une politique de santé publique.
Référence : Avis de l’Anses – Rapport d’expertise collective – Évaluation des bénéfices et des risques nutritionnels des édulcorants intenses. Novembre 2014.
https://www.anses.fr/fr/documents/NUT2011sa0161Ra.pdf