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Anne-Sophie Malhère. D’après www.anses.fr, juin 2012.

Saisie par la DGCCRF, l’Anses a évalué le rapport d’évaluation initiale des autorités irlandaises concernant la mise sur le marché d’un nouvel ingrédient alimentaire : l’acide  (6S)-5-méthyltétrahydrofolique sous forme de sel de glucosamine.

Le nouvel ingrédient est produit par réaction chimique à partir de l’acide folique et de la glucosamine. Le pétitionnaire propose son utilisation dans les compléments alimentaires comme nouvelle forme d’apport de folates (liste des formes autorisées pour la fabrication des compléments alimentaires : directive 2002/42/CE modifiée). Le nouvel ingrédient a été reclassifié suite à l’évaluation initiale des autorités irlandaises dans la catégorie 1.1 : produits chimiques purs ou mélanges simples issus de sources non génétiquement modifiées dont la source a déjà été utilisée comme aliment dans la Communauté. L’Anses approuve cette reclassification.

Le CES AAAT rejoint les conclusions des autorités irlandaises sur les aspects toxicologiques du nouvel ingrédient : pas d’inquiétudes relatives à sa sécurité.

Le CES NUT quant à lui souligne que, si les données présentées ne soulèvent aucune inquiétude concernant la forme d’apport proposée, le niveau maximal d’emploi du nouvel ingrédient envisagé par le pétitionnaire (correspondant à 1 mg/jour de folates d’origine synthétique) n’est pas compatible avec la limite de sécurité  fixée à 1 mg/jour de folates synthétiques chez un adulte dès lors que celui-ci est fortement susceptible de consommer également des aliments enrichis en vitamine B9. D’autre part, l’Agence est défavorable à l’emploi du nouvel ingrédient à cette dose chez les enfants et adolescents (dépassement de la limite de sécurité). Enfin, le CES NUT souligne la nécessité de distinguer les groupes de population pour lesquels une supplémentation en folates via des compléments alimentaires peut présenter un bénéfice de ceux pour lesquels elle peut entraîner un risque. 

Consultez l’avis de l’Anses en cliquant ici