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Marie Déniel. D’après JAMA, juin 2008
On la connaît bonne pour nos os, mais la vitamine D nous cachait ses bienfaits pour le cœur. Ce rôle a été mis en évidence par l’étude autrichienne du Pr.Harald Dobning (Université de Graz) durant laquelle les statuts vitaminiques de 3 258 personnes âgées de plus de 62 ans ont été passés au crible. Au cours des 7 années de suivi, 22,6% des sujets sont décédés, et dans 2 cas sur 3 pour des causes cardiovasculaires. Or, ce taux de mortalité s’est avéré plus élevé dans le groupe qui présentait les niveaux de vitamine D les plus faibles.
Ainsi, un 1er lien a pu être mis en évidence entre carence vitaminique et la présence de différents marqueurs inflammatoires comme la protéine-C-réactive, laquelle pourrait être impliquée dans le développement de certaines maladies cardiovasculaires.
Une étude intéressante lorsqu’on sait que près de 60% de la population adulte souffre de carence en vitamine D dans les pays développés…
Référence : JAMA, 23 juin 2008.