Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 4 min
L’huile de palme est un ingrédient largement utilisé en raison de sa polyvalence et de son prix abordable. Nous consommons chacun en moyenne 8 kilogrammes d’huile de palme par an. Environ 50 % de tous les produits emballés que nous achetons sont composés d’huile de palme. L’ingrédient est présent dans notre nourriture, nos vêtements et nos détergents. À côté de cela, entre 30 et 40 % de toute notre nourriture reste inconsommée, donc gaspillée.
Pour répondre à cette problématique, la start-up néerlandaise NoPalm Ingrédients propose une méthode innovante et durable pour produire une alternative à l’huile de palme en fermentant les flux de déchets agroalimentaires. Son objectif est de révolutionner l’industrie en fournissant une solution durable au dilemme de l’huile de palme.
NoPalm Ingrédients explique que l’huile de palme certifiée RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) ne peut pas répondre à la demande croissante sur cet ingrédient. La start-up utilise les flux de déchets agroalimentaires, tels que des pelures de pommes de terre, des légumes déclassés ou toute autre biomasse contenant du sucre, des acides gras ou des alcools, comme matière première. La biomasse est ensuite broyée pour la fermenter avec des levures spécifiques. Après le processus de fermentation intervient l’étape de séparation des huiles/graisses de levure produites à partir de la biomasse.
Les huiles et graisses de levure sont vendus aux entreprises et utilisées comme substitut pur ou fractionné dans les aliments, les cosmétiques et les produits d’entretien ménager. La biomasse restante est réintroduite dans la chaîne de valeur et utilisée par d’autres partenaires pour la valoriser.
En recyclant les flux secondaires agroalimentaires en huiles circulaires, la société annonce avoir un impact environnemental mondial, en contribuant à un monde sans déchets, en décarbonant l’ensemble de la chaîne de valeur avec 90 % d’émissions de gaz à effet de serre en moins et en limitant l’impact sur les habitats naturels en réduisant l’utilisation des terres de 99 %.
Sources :
https://www.agro-media.fr, le 25/07/2023