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Céline Le Stunff. D’après Cholé-Doc n°112, avril 2009

Nous sommes la plupart du temps dans un état de non jeûne suite à nos repas répétés qui apportent des lipides en plus ou moins grande quantité. En effet, la succession au cours de la journée de 3 à 5 prises alimentaires typiques font qu’à l’exception du petit déjeuner, la prise des repas se fait dans un état où les triglycérides plasmatiques ne sont pas encore revenus à leur valeur basale vu la longue durée des épisodes postprandiaux concernant les lipoprotéines. C’est une situation très différente de celle du métabolisme postprandial des glucides, dont la durée est généralement beaucoup plus réduite. Considérer que nous ne sommes “à jeun” qu’un nombre limité d’heures en fin de nuit conduit alors à considérer nos paramètres lipidiques plasmatiques avec un autre regard et d’autres questionnements. L’équipe de Denis Lairon (INSERM 476 / INRA 1260 / Université de la Méditerranée/Faculté de Médecine et IFR 125-IPHM, Marseille) a réalisé trois importantes synthèses bibliographiques récemment publiées à ce sujet, qui rencontre un intérêt grandissant.

[ref]Sources :
Lopez-Miranda J, Williams C, Lairon D. Dietary, physiological, genetic and pathological influences on postprandial lipid metabolism. Br J Nutr. 2007;98(3):458-73.
Lairon D, Lopez-Miranda J, Williams C. Methodology for studying postprandial lipid metabolism. Eur J Clin Nutr. 2007;61(10):1145-61.
Lairon D, Play B, Jourdheuil-Rahmani D. Digestible and indigestible carbohydrates: interactions with postprandial lipid metabolism. J Nutr Biochem 2007;18:217-27.[/ref]