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Marine Ducreux. D’après Journal of Nutrition and Metabolism, janvier 2014.
Des scientifiques suédois de l’Université de Lund ont réalisé une étude à travers laquelle ils ont exploré la capacité de différentes espèces de fruits à prévenir l’obésité et les symptômes métaboliques liés au diabète de type 2.
Ils ont mené leurs recherches sur des souris génétiquement modifiées pour favoriser l’apparition d’obésité ou de diabète. Ils ont soumis ces rongeurs à un régime riche en graisses pendant 13 semaines. Les souris ont été réparties en 8 groupes de 12, chaque groupe recevant une baie différente (airelle, cassis, framboise, myrtille, mûre, camarine, pruneaux ou baies d’açai), plus 2 groupes témoins, l’un suivant uniquement un régime riche en graisses et l’autre suivant un régime allégé en graisses.
Les résultats montrent que toutes les souris ont pris du poids, mais certaines plus que d’autres. Il s’est avéré que les rongeurs ayant reçu des airelles dans leur régime alimentaire ont obtenu de meilleurs résultats que les autres en termes de masse graisseuse, de poids, de taux de sucres et de cholestérol dans le sang et d’insulinémie.
Si ces conclusions sont prometteuses, il reste encore à tester l’effet des airelles sur l’Homme. De plus, si on observe bien de meilleurs résultats chez l’animal, la consommation d’airelles n’a toutefois pas empêché la prise de poids des rongeurs. Cette étude suggère néanmoins des effets métaboliques positifs liés à la consommation d’airelles, potentiellement utiles dans la prévention de l’obésité.
Référence : Lovisa Heyman, Ulrika Axling, Narda Blanco, Olov Sterner, Cecilia Holm, and Karin Berger. Evaluation of Beneficial Metabolic Effects of Berries in High-Fat Fed C57BL/6J Mice. Journal of Nutrition and Metabolism. Volume 2014 (2014), Article ID 403041, 12 pages.