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Marie Deniel. D’après American Academy of Neurology, 13 février 2011.

Les flavonoïdes sont des micronutriments que l’on retrouve dans les plantes et les fruits tels que les agrumes ou encore les baies.

Des chercheurs ont fourni aux 49 281 hommes et 80 336 femmes de cette étude des questionnaires permettant d’évaluer leurs apports en flavonoïdes. Ils ont ensuite analysé l’association entre ces apports et le risque de développement de maladie de Parkinson. Les participants ont été suivis durant près de 22 ans.

Au cours de cette période de suivi, 805 personnes ont développé la maladie de Parkinson. Chez les hommes, le quintile le plus fort consommateur de flavonoïdes a un risque réduit de 40% de développer la maladie de Parkinson en comparaison du quintile le plus faible consommateur de flavonoïdes.

Chez les femmes, il n’y a pas de relation observée entre la consommation de flavonoïdes et le développement de maladie de Parkinson. Cependant, lorsque les sous-classes de flavonoïdes sont examinées, on observe qu’une consommation régulière d’anthocyanines (principalement consommées via les baies) est associée à une diminution du risque de maladie de Parkinson aussi bien chez les femmes que chez les hommes.

« Cette étude chez l’Homme est la première à évaluer l’association entre la consommation de flavonoïdes et le risque de développement de maladie de Parkinson » déclare Xiang Gao, auteur de l’étude. Il ajoute que « les flavonoïdes et en particulier les anthocyanines semblent jouer un rôle neuroprotecteur ».

Référence : www.aan.com