Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Par Marie Déniel. D’après un communiqué de l’AFP, le 10 mars 2009.

L’Assemblée a fait de la lutte contre l’obésité une "priorité" de la santé publique, tout en votant contre un amendement dont l’objet était de protéger les enfants contre les publicités pour les produits gras et sucrés.

Dans la nuit de lundi à mardi 10 mars, l’Assemblée a d’abord voté un amendement précisant que "la prévention de l’obésité et du surpoids est une priorité de la politique de santé publique", à l’initiative de Valérie Boyer, auteur en septembre d’un rapport anti-obésité. Après un long débat, l’Assemblée a cependant voté contre un autre amendement, qui entendait interdire les publicités pour produits sucrés ou gras à la télévision "dans les quinze minutes qui précèdent et suivent" des programmes jeunesse.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s’est opposée à cet amendement, rappelant en substance que les publicitaires et les professionnels de l’audiovisuel venaient de signer en février une charte de bonne conduite contre l’obésité infantile. Des députés de l’opposition ont jugé "scandaleux" ou encore "lamentable" que Mme Boyer ne soutienne pas cet amendement après son rapport."Je fais confiance à Mme la ministre par rapport aux engagements qu’elle a signés avec les industriels agro-alimentaires", s’est défendu Mme Boyer, insistant aussi sur deux autres amendements qu’elle a contribué à faire voter : le premier souligne que "la restauration scolaire est soumise à des règles relatives à la nutrition fixées par décret" et le second institue dans le code de la santé publique "un livre consacré à la lutte contre les troubles du comportement alimentaire et un titre sur la prévention de l’obésité et du surpoids".